Ah, le week-end… nous sommes nombreux à l’attendre avec impatience. C’est pendant ces deux jours que nous pouvons demeurer nous-mêmes, et éprouver une sensation de liberté. Nous faisons ce que nous voulons quand nous le désirons. Cependant, ce week-end, si court déjà, peut encore se raccourcir davantage si vous commencez à penser au début de semaine dès le dimanche. En fin de journée, vous commencez à ressentir une étrange impression. Un mélange de nostalgie, de mélancolie, et même de peur. Le dimanche, qui fait pourtant partie du week-end, reste un des jours que vous appréciez le moins. Des pensées négatives, se manifestant peu en semaine, vous viennent, à ce moment, à l’esprit. Vous en avez assez de subir le dimanche ? Comment vivre sereinement le syndrome du dimanche ?
Comment se manifeste le syndrome du dimanche ?
Le dimanche, vous pouvez vous sentir bien, mais seulement jusqu’à une certaine heure. En général, la survenue de ce syndrome se produit vers 17 h – 18 h et peut prendre différentes formes. Vers ces heures-là, vous pouvez commencer à ressentir une boule au ventre, car vous vous mettez à penser à ce qui vous attend la semaine à venir. Un sentiment de déprime, de tristesse et de l’angoisse peuvent ainsi apparaître.
En effet, vers la fin de soirée le dimanche, vous n’avez plus le temps de vous lancer dans une grande activité. Puisqu’il s’agit d’un moment de ralentissement, et que vous n’êtes plus trop occupé, vous commencez à vous introspecter. Par conséquent, certaines angoisses existentielles provenant de blessures enfouies en vous peuvent remonter à la surface.
Vous pouvez également être sensible au rythme de sommeil. Par exemple, vous aimez vous coucher tardivement et vous lever un peu plus tard le week-end. Sauf que le dimanche, vous devez aller vous coucher vers 22 h pour vous lever à 6 h. L’horloge biologique étant déréglée, forcément, vous n’êtes pas du tout fatigué, en plus d’être soucieux. Résultat, vous passez une mauvaise nuit de sommeil (insomnie), et vous pouvez même ressentir de la colère, puisque vous n’arrivez pas à avoir un bon sommeil réparateur.
Enfin, afin de demeurer en forme et en bonne humeur pour le lundi, vous pouvez vous empêcher, le dimanche, de réaliser certaines activités, puisque vous préférez vous reposer. Par exemple, vous refusez une invitation chez vos amis, car vous savez que le repas va durer trop longtemps, et vous préférez lire un livre chez vous. Vous auriez aimé voir vos amis, mais faites un sacrifice. Vous pouvez donc ressentir de la frustration à devoir faire un choix juste pour garder votre vitalité.

Les causes du blues du dimanche
Pourquoi sommes-nous si nombreux à éprouver cet étrange malaise le dimanche, pas très agréable ? Il existe plusieurs raisons à ce phénomène.
Ce syndrome commence, en réalité, dès que vous êtes petit, à partir du moment où vous devez aller à l’école. Certains d’entre nous ont connu la soupe du soir, les émissions de TV qui rendent nostalgiques, le fait de devoir se coucher très tôt pour être en forme le lendemain, etc. Ce sentiment est donc ancré en vous depuis très longtemps.
Aujourd’hui, il s’agit du travail. Le week-end vous semble bien trop court et la reprise des responsabilités de la semaine trop rapide. Vous pouvez avoir un métier stressant et vous avez peur de ne pas réussir à effectuer toutes les tâches de la semaine. Vous avez peut-être aussi un job peu plaisant, voilà pourquoi vous ressentez tant de mal-être en fin de semaine, mais pas forcément. En effet, ce syndrome peut arriver même aux personnes aimant leur profession. D’autres le ressentent aussi alors qu’elles ne travaillent pas. Il s’agit surtout du deuil du week-end à faire et d’accepter le recommencement des responsabilités, qu’elles soient professionnelles ou autres. Vous pouvez également ressentir ce blues en rentrant de vacances. Il peut même apparaître bien plus fort.
Enfin, le week-end est le moment où vous vous permettez d’être vous-même, ce qui n’est pas le cas au travail. De ce fait, devoir remettre un masque social la semaine entière peut vous faire ressentir du découragement, puisqu’agir ainsi est très fatigant.
Astuces pour stopper le syndrome du dimanche soir
Et si vous arrêtiez de considérer le dimanche comme l’un des pires jours de la semaine avec le lundi ? Vous pourriez enfin profiter du week-end de A à Z ! Ces conseils vont pouvoir vous aider à y arriver :
Opter pour des pensées plus positives
Lorsque le syndrome du dimanche apparaît, dites-vous que quoi qu’il arrive, penser à la semaine qui s’annonce avec une nervosité excessive ne changera rien à ladite semaine. C’est là que vous pouvez commencer à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Voyez le dimanche non pas comme la fin du week-end, mais comme le week-end tout court. C’est-à-dire qu’il s’agit encore d’un jour de repos, où vous pouvez vous détendre et faire ce que vous voulez. Demain est un autre jour, inutile d’y penser. C’est plutôt dommage d’angoisser pour une semaine qui n’existe même pas encore, non ?
Rappelez-vous également que si le week-end passe vite, la semaine aussi.

Éviter d’associer dimanche et corvées
Souvent, puisque vous voyez le dimanche comme un jour triste, vous gardez les corvées pour ce jour-là. Par exemple, vous préparez tous vos tupperwares pour la semaine, triez votre frigo, repassez beaucoup de linge, etc. Mais pourquoi ne pas effectuer ces tâches à d’autres moments, et pas toutes en même temps ? Vous pouvez en réaliser certaines les soirs de semaine les moins chargés, ou le vendredi soir et le samedi.
Prendre soin de soi
Profitez du dimanche pour vous détendre si c’est ce que vous désirez. Prenez un bon bain avec des huiles de relaxation, regardez votre série préférée sous votre plaid avec un petit café, mangez ce que vous aimez, etc. Vous pouvez également réaliser des activités qui vous font vibrer. Invitez vos amis, faites du sport, partez en randonnée, etc.
Il est essentiel de casser la croyance dimanche = corvées, mélancolie en la remplaçant par dimanche = détente, plaisir.
Fêter la fin de semaine
Vous préférez vous détendre le dimanche afin d’être en forme pour le lundi, mais pourquoi ne pas tenter l’inverse ? Vous pouvez, à midi ou le soir, fêter la fin de semaine avec votre famille ou vos amis, avec un petit repas sympathique ou un apéritif dinatoire. Ce comportement vous aidera à ne plus voir le dimanche comme un jour étrange justement. Vous continuez à le considérer comme le week-end.
Fêter le début de semaine
Après le syndrome du dimanche vient le coup de blues du lundi ! Si vous avez un job, vous pouvez en outre remarquer que vos collègues apparaissent calmes, silencieux… une ambiance assez morose, en sommes. D’ailleurs, quand vous leur demandez ; « ça va ? » La plupart vous répondent : « comme un lundi. » Votre côté positif doit intervenir. Par conséquent, après le travail, pourquoi ne pas organiser une activité qui vous passionne ? Ainsi, vous serez ravi d’arriver à lundi et donc, votre dimanche se passera bien mieux !
Le syndrome du dimanche est vécu par de très nombreuses personnes, qu’elles aient un job ou non. Ce jour signe la fin du week-end et donc, de la détente et le recommencement des responsabilités. Ce moment est vécu de manière négative depuis notre plus tendre enfance, dès l’école. Mais puisque nous restons responsables de la façon dont nous percevons notre existence, nous pouvons considérer le dimanche autrement. Fini cette sensation de mélancolie et place à l’enthousiasme ! Les petites astuces de cet article pourront grandement vous aider à voir le dimanche à travers un prisme positif, et en gardant votre joie de vivre du week-end !
(Si mon travail vous aide )