L’existence n’est pas un long fleuve tranquille et il est vrai que tout le monde ne part pas sur un même pied d’égalité. Certaines personnes, de par leur passé et des différentes expériences qu’elles ont vécues, ont développé des traumatismes. Elles peuvent maintenant souffrir de maladies physiques et psychologiques, comme les troubles anxieux, la dépression, etc. Le problème, c’est qu’elles s’identifient à leurs difficultés et de ce fait, deviennent victimes de leur vie. Cependant, il existe une solution à leur souffrance : la prise de responsabilité. Vous sentez que vous subissez votre existence et en avez assez ? Comment reprendre du pouvoir sur sa vie ?

La victimisation, le contraire de la prise de responsabilités

Lorsque vous souffrez de troubles anxieux qui handicapent votre quotidien, vous pouvez avoir tendance à adopter le système de pensées suivant : « pourquoi moi ? Pourquoi suis-je si différent ? Pourquoi n’ai-je pas moi aussi droit au bonheur ? C’est à cause de mes parents, à coup sûr. De mon environnement. De mes professeurs. Des autres en général. À cause, à cause…»

De là peut s’enclencher l’habitude à vous victimiser par rapport à votre état. Résultat, vous vous empêtrez de plus en plus dans votre anxiété, laquelle devient votre seconde nature.

Le problème, c’est que si vous reportez toute la faute sur l’extérieur, comment voulez-vous avoir le pouvoir de transformer votre vie ? Vous pouvez en effet travailler sur vous-même, mais en aucun cas changer les personnes ou certaines circonstances. Il est donc vain de tout reporter en dehors de vous.

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Ne pas prendre ses responsabilités en accusant ses parents

Quand vous possédez un travers vraiment gênant et handicapant, vous vous dites forcément que c’est de la faute de l’éducation que vous avez reçue.

J’avoue que, comme le dit la célèbre chanson, « on ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille ». Alors, il va falloir faire avec ce que vous avez. 

Vous n’avez pas la famille la plus parfaite au monde et c’est normal, car la perfection n’existe pas. Vous avez donc des défauts qui peuvent provenir d’elle, c’est un fait. 

Il est également vrai qu’aucune éducation n’est similaire. Voici les 4 principaux types de parents que vous pouvez avoir.

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Un père et une mère équilibrés

Certains d’entre nous auront plus de chance et grandiront dans un modèle familial avec une structure de base saine, équilibrée. Ils ne développeront normalement pas de trouble névrotique ou autre, auront une vie (hors éléments tragiques, j’entends) normale. Je dirais qu’il s’agit d’une grande majorité de la population, 80 % environ.

Ces personnes n’auront aucun problème pour rentrer dans les normes sociales. Elles seront donc en général « normales ».

Des parents surprotecteurs

Certains auront une famille surprotectrice (comme la mienne). L’amour ne manque en général pas dans cette famille, ce qui est déjà magnifique. Cependant, les parents réaliseront généralement tout à la place de l’enfant et le surprotègeront à outrance. Résultat, le petit ne saura rien accomplir par lui-même et surtout, s’en sentira incapable. Il aura un peu l’impression de se trouver dans une sorte de prison dorée : heureux chez lui, mais paniqué à l’extérieur. Comme un lion ayant grandi dans une cage et découvrant la savane pour la première fois des années plus tard. Cet animal aura certainement de grosses difficultés d’adaptation par rapport à ses congénères.

En général, ce type d’enfant aura tendance à développer des troubles névrotiques, anxieux, voire peut-être même dépressifs à l’âge adulte, car tous les événements « normaux » de la vie lui paraîtront insurmontables. Il n’aura pas confiance en lui. Il aura une prédisposition à l’hypersensibilité et se sentira en marge des autres, inadapté au monde.

Une famille exigeante

Ce type de parents ne sera généralement jamais satisfait de ce qu’accomplira leur enfant. Il aura tendance à prononcer ce genre de phrases : « 17/20 ? OK, mais pourquoi Patrick a eu 19, lui ? »

Résultat, l’enfant ressentira un poids énorme sur ses épaules qu’il ne pourra jamais évacuer, car, quoi qu’il accomplisse, ce ne sera jamais assez bon. 

Ce type d’enfants deviendra alors perfectionniste et développera peut-être même une personnalité obsessionnelle, une rigidité extrême. Il n’arrivera jamais à lâcher-prise, voudra toujours être le premier, le meilleur. Il paraîtra souvent froid, distant et ne sera pas vraiment joyeux. 

En effet, quand vous êtes perfectionniste, vous ne pouvez être heureux, car la perfection n’existe pas…

Rien ne va donc jamais pour ce genre de personnes, qui ressent de la frustration permanente et un manque certain de joie de vivre dans sa vie. Il pourra également développer des troubles anxieux.

Des parents violents et indifférents

C’est le genre de parents qui ne donnera pas de tendresse à son enfant et ça, c’est dramatique. C’est très difficile pour un petit de souffrir de carence affective. Au risque de paraître niaise, je pense que ce dont un enfant a besoin essentiellement, c’est d’amour.

Certains iront même jusqu’à porter la main sur leur enfant, voir même, pratiquer l’inceste… Le petit pensera que s’il se fait frapper, c’est qu’il a fait quelque chose de mal. Il va donc culpabiliser, alors qu’il n’en est rien. Difficile pour lui de vivre pleinement sa vie d’adulte dans ces conditions ! 

Ce type d’enfant pourra être, en tant qu’adulte, extrêmement perturbé, ne rien oser entreprendre. Il n’aura absolument pas confiance en lui, se sentira anormal. Parfois, certains reproduisent ce que les parents ont fait, mais heureusement, c’est souvent tout l’inverse. Ces adultes apparaîtrons peut-être surprotecteurs avec leur enfant, car ils ne voudront surtout pas qu’il vive la même chose. 

Quelquefois, ils développeront de plus importantes perturbations, comme les troubles psychotiques, l’état limite… ils pourront également consommer de la drogue et beaucoup d’alcool, etc., mais ce n’est pas une généralité. Certains s’en sortent très bien !

Prendre ses responsabilités en pardonnant à ses parents

Tous les parents, sauf cas exceptionnels, souhaitent le meilleur pour leur enfant. Cependant, ils s’y prennent par rapport à ce qu’eux ont appris, donc, pas forcément bien. Eux aussi ont leurs blessures et traumatismes inconscients, voilà pourquoi certaines fois, ils se fourvoient.

Pardonner à un parent surprotecteur

Un parent surprotecteur aura généralement une personnalité très anxieuse, inculquée par ses propres parents, lesquels auront probablement été éduqués également de la sorte, etc. Vu qu’il croit que tous les drames possibles peuvent arriver, il protégera beaucoup trop l’enfant, mais pensera bien faire. En effectuant tout à sa place, il estimera faciliter la vie du petit et la rendre merveilleuse, simple. Au début, ce sera vrai. Cependant, à l’âge adulte, l’enfant aura un mal fou à s’adapter au monde.

Excuser un parent exigeant

Idem pour les parents exigeants, qui ont été élevés eux-mêmes par des parents perfectionnistes. Ils croient donc bien faire et en contrôlant à ce point leur enfant, pensent qu’il suivra forcément un bon chemin, fera automatiquement de bonnes études, obtiendra un poste prestigieux, etc. Son image sociale doit refléter la réussite. Sauf que quelquefois, l’enfant se sentira tellement prisonnier qu’il accomplir exactement l’inverse de ce que souhaitent ses parents. Il pourra aussi réaliser ce qu’ils désirent, mais portera de ce fait un masque social et n’arrivera pas à exprimer sa vraie personnalité.

Pardonner à un parent violent et indifférent

Les parents violents et indifférents auront généralement eu une éducation extrêmement difficile et dysfonctionnelle. Ils reproduiront également ce qu’ils ont appris. Il est beaucoup plus compliqué de pardonner à ce genre de parents. On se demande en effet pourquoi ils ont mis des enfants au monde si c’est pour les détester ou les maltraiter. Il faut pourtant essayer de les pardonner, ne serait-ce que pour soi, pour pouvoir avancer. Se dire qu’ils ne font que reproduire ce qu’ils ont eux-mêmes subi et qu’au fond, ce sont forcément des personnes malheureuses. À l’évidence, plus on demeure malheureux, plus on risque d’adopter de mauvais comportements. Et puis, maintenant que vous vous trouvez sur cette terre, vous ne pouvez plus rien y changer. Donc, pourquoi ne pas essayer de vivre votre vie pleinement ?

Exemples de situations du point de vue d’une victime

Souvent, vous avez tendance à vous comparer aux autres par rapport à certaines circonstances, fréquemment négatives, et vous victimiser à cet égard. Voici 5 exemples : 

– Elle a eu une famille normale et moi non. Forcément, elle a une vie correcte et moi je galère avec mes troubles anxieux ! Quel monde injuste ! 

– J’ai perdu mon père à 15 ans et elle, à 50 ans, a encore ses deux parents ! Elle ne sait pas ce que c’est de souffrir ! Cette chanceuse aura été heureuse toute son existence et moi non !

– Elle vient d’être embauchée et moi je suis là depuis 5 ans. Je lui demande son salaire et elle gagne plus que moi, c’est une blague ! Quelle garce, quel boulot ingrat, je hais le monde du travail ! 

– Elle peut manger ce qu’elle veut sans grossir, alors que moi, je mange un hamburger, je prends un kilo ! La justice n’est vraiment pas la même pour tous…

– J’ai la maladie de Crohn alors que mon amie n’a aucun problème de santé. Elle ne comprend donc pas à quel point la vie peut être difficile avec une maladie ! 

Liberte

Reprendre du pouvoir sur sa vie en changeant ses pensées

Voici maintenant comment, au lieu de vous victimiser en prononçant ces phrases, vous pouvez prendre vos responsabilités. 

L’injustice familiale

Je ne suis pas partie d’un aussi bon pied qu’elle, c’est vrai, mais j’ai déjà vécu des choses plus difficiles. Je détiens ainsi plus d’armes pour affronter ce genre de moments, car le fait d’aller mal va me donner envie de travailler sur moi, en me mettant à m’intéresser au développement personnel et donc, à devenir plus consciente. À force, j’acquerrai la liberté intérieure que bon nombre de personnes ne possèdent pas.

L’épreuve du décès précoce

Certains perdent leur enfant, ont perdu leurs deux parents… si on commence ainsi, on peut toujours trouver pire et mieux que nous. Le fait de connaître la mort plus tôt peut peut-être même aider à l’accepter et à ne pas la rendre taboue comme le font la plupart des personnes. Car, il faut bien le dire, tout le monde meurt donc, peu importe quand arrive ce moment. Nous n’avons aucune prise sur la mort.

La jalousie professionnelle

Elle, au moins, a négocié son salaire d’entrée de jeu et elle a bien raison. Si je n’ai pas eu le courage d’en faire autant, ce n’est pas son problème. Il faut bien se dire qu’une fois dans l’entreprise, il est très difficile de négocier ses revenus par la suite ! Donc si je ne suis pas contente et que j’estime ne pas gagner assez, à moi de passer à l’action en allant voir mon employeur. Si je ne suis pas augmentée, alors je n’ai qu’à changer de travail. En tant que salariée, je n’atteindrai de toute manière jamais une augmentation de + 100 %, ce ne sera que minime. Donc, si mon salaire ne me convient pas, je n’ai qu’à commencer à me renseigner sur comment lancer mon propre business.

La prise de poids facile

C’est l’occasion pour moi de me lancer, par exemple, dans un rééquilibrage alimentaire. Je mangerai sainement et en me mettant à me nourrir de beaucoup moins de cochonneries que les autres, j’aurai une bonne santé, un beau corps et me sentirai bien dans ma peau. J’aurai confiance en moi. Il ne faut pas oublier qu’on est ce que l’on mange. C’est-à-dire que les personnes mal dans leur peau auront tendance à s’alimenter et à boire n’importe comment, car elles essayeront de compenser leur mal-être par un élément extérieur et dans ce cas, la nourriture. Sauf que le bien-être ne marche que le temps de manger ladite cochonnerie…

D’ailleurs, si vous souhaitez mieux vous alimenter, vous pouvez aller vous renseigner sur Rémi MOHA, coach sportif et de nutrition diplômé et auteur du livre intitulé “La synergie alimentaire”. Cette méthode, qui combine différents aliments, vous permettra de pouvoir manger sainement et de manière variée. Ce qui aura pour conséquence d’augmenter votre capital santé, d’améliorer votre sommeil, votre énergie…et même de vous faire perdre du poids

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L’expérience de la maladie

Il s’agit d’une croyance, mais je suis persuadée que nous nous provoquons (inconsciemment bien sûr), la plupart de nos maladies. Certaines personnes se trouvent à un stade terminal de cancer, donc, tant que la maladie ne condamne pas, pourquoi vociférer ? À moi d’apprendre le message qu’elle souhaite me faire passer, de me soigner en conséquence et surtout, me dire que la plupart des individus connaîtront au moins un problème, plus ou moins grave, de santé dans leur existence.

 

Peu importe l’éducation que vous avez eue ou ce qu’il vous est arrivé de fâcheux. Vous n’y pouvez rien maintenant. Pas le choix d’avancer et d’agir, car, autrement, en remettant la faute sur l’extérieur, vous ne pourrez jamais changer et resterez malheureux et dans votre statut de victime toute votre vie.

Vous pouvez penser que la vie est injuste. Oui, elle l’est souvent. Tout le monde ne semble pas être logé à la même enseigne. Par contre, elle n’est pas injuste qu’avec vous. Elle l’est avec tout le monde, et ce, de temps à autre. Évitez donc de perdre votre temps et votre énergie en prononçant des phrases telles que « je ne supporte pas l’injustice », car malheureusement, elle apparaîtra de temps en temps sur votre chemin. 

Pour reprendre du pouvoir sur sa vie, il convient de passer à l’action afin de rendre son existence meilleure. Il ne tient qu’à vous et vous seul, de prendre vos responsabilités. Personne ne le fera pour vous. Vous pouvez vous faire aider si vous en ressentez le besoin, bien entendu, mais n’attendez pas que la personne aidante effectue tout le travail à votre place. Vous êtes la seule personne qui peut réellement vous guérir. Sortez maintenant de votre statut de victime, prenez-en au moins conscience et prenez vos responsabilités en passant à l’action. C’est la première étape de la guérison. 

Yoga

Si vous aimez mon travail smile